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Santé, Médias, et Extrêmes.

La courbe inconfortable : quand la positivité corporelle devient absurdité corporelle

El movimiento de positividad corporal está mutando en los medios, celebrando estados extremos y poco saludables mientras critica el fitness. Este informe examina la transición de la aceptación al "absurdo corporal".
 |  Emma Sterling  |  Trends & Forecasts
Imagen conceptual que ilustra la dicotomía entre los estándares irrealistas de delgadez y la nueva tendencia mediática de absurdo corporal y promoción extremadamente poco saludable.
 

La courbe inconfortable : quand la positivité corporelle devient absurdité corporelle

UN RAPPORT AUDACIEUX SUR LE DERNIER VIRAGE EXTRÊME DES MÉDIAS

Le message était clair, pur dans son intention initiale : tous les corps méritent respect et acceptation. Né d’une réaction nécessaire contre des normes de beauté restrictives, souvent inatteignables, le mouvement de la positivité corporelle visait à libérer les femmes et les hommes de la tyrannie implacable de la balance et des photos retouchées.

Mais quelque part en chemin, le signal s’est déformé.

Dans la chambre d’écho rapide et à forts enjeux des médias modernes et des plateformes sociales, la quête d’acceptation s’est transformée en une forme particulière d’extrémisme. Ce que nous observons est l’émergence troublante de l’absurdité corporelle — une tendance où l’acceptation authentique du corps est confondue avec la célébration inconditionnelle et non critique d’extrêmes clairement malsains.

Ce changement exige un regard honnête et critique. La conversation ne porte plus sur l’amour de son corps quelle que soit sa taille ; il s’agit de la narrative médiatique qui présente l’obésité clinique comme un simple choix esthétique, tout en dépeignant la forme physique et la minceur comme intrinsèquement suspectes ou même nuisibles.

Une bascule ou une balance où un côté est étiqueté "Maigreur impossible" et l’autre "Santé impossible à tout poids", avec le point d’équilibre central étant "Bien-être équilibré".

Le nouveau binaire médiatique

À travers les flux des réseaux sociaux, les campagnes publicitaires et les contenus en streaming, un schéma frappant a émergé. On nous montre régulièrement des images et des rapports qui glorifient des tailles de corps cliniquement associées à des risques graves pour la santé — maladies cardiaques, diabète, espérance de vie réduite — et ceux-ci sont présentés sans nuance, souvent avec une ferveur festive. Le message implicite est dangereux : tous les états physiques sont également neutres et sains.

L’impulsion des médias à faire basculer le pendule fortement vers l’extrême opposé est un schéma familier. Si l’ancien standard des magazines était le modèle filiforme, le nouveau standard semble parfois être un rejet délibéré et hyperbolique de toute forme de discipline ou de conditionnement physique.

Inversement, le physique sain et en forme — autrefois symbole de vitalité — est maintenant souvent traité avec suspicion. Les femmes et les hommes qui poursuivent la forme physique, maintiennent un faible taux de graisse corporelle ou possèdent une silhouette athlétique sont parfois dépeints comme obsessionnels, désordonnés ou comme soutenant un standard « toxique ». La narrative oppose une vie dédiée à l’entretien de la santé à une vie d’« acceptation inconditionnelle de soi », créant un binaire faux et nuisible.

Il ne s’agit pas de jugement ; il s’agit de faits. Les principales organisations de santé publique à travers le monde rapportent que l’obésité est une cause majeure de décès évitables et de maladies graves. Promouvoir agressivement le corps obèse comme uniquement un choix positif, sans conséquence, c’est ignorer des réalités médicales graves et altérantes. Lorsque la santé est confondue avec l’apparence, et lorsque les médias ignorent les avertissements médicaux directs associés à un poids extrême, ils franchissent une ligne entre l’inclusivité authentique et une irresponsabilité véritable.

Vos questions, nos réponses

Quelle est la différence fondamentale entre positivité corporelle et absurdité corporelle ?

La positivité corporelle, dans sa forme originale, prône le respect de tous les corps et le traitement digne de tous les individus, quelle que soit leur taille, tout en permettant des démarches personnelles de santé. L’absurdité corporelle, telle que vue dans les médias récents, est la célébration extrême et non critique d’états corporels cliniquement malsains, ignorant souvent la réalité médicale et diabolisant la forme physique.

Cela signifie-t-il que les gens devraient revenir à contrôler la minceur ?

Absolument pas. Ce rapport se concentre sur l’identification des tendances médiatiques qui basculent vers des extrêmes irréalistes. L’objectif est d’encourager une vision équilibrée où le respect de tous les individus est maintenu, mais où les préoccupations de santé réelles — à toute extrémité de taille — ne sont pas rejetées ou promues comme universellement « positives » par les médias.

Pourquoi les médias promeuvent-ils ces extrêmes ?

Les extrêmes génèrent un fort engagement. Dans l’économie de l’attention, la controverse et les messages audacieux et simplistes (comme « la santé est un mythe » ou « minceur est mauvais ») fonctionnent souvent mieux que des discussions nuancées et centrées sur des questions complexes comme le véritable bien-être personnel. C’est une approche sensationnaliste pour un sujet sérieux.

Au-delà des extrêmes

Le climat médiatique actuel a créé une réalité impossible :

  1. Le standard parfait : Il est erroné de pousser les femmes et les hommes à poursuivre le standard irréaliste d’un mannequin ou d’un athlète musclé.
  2. Le standard sans conséquence : Il est tout aussi absurde de suggérer qu’il n’y a aucune conséquence médicale à vivre avec un indice de masse corporelle cliniquement catégorisé comme à haut risque.

"Le véritable objectif de l’acceptation corporelle a toujours été l’auto-compassion et le traitement respectueux de tous les individus... Il n’a jamais été destiné à être un aval à la négligence physique."

— Rapport du personnel

Le véritable objectif de l’acceptation corporelle a toujours été l’auto-compassion et le traitement respectueux de tous les individus, quelle que soit leur taille. Il n’a jamais été destiné à être un aval à la négligence physique ou un rejet total des objectifs de santé personnelle.

L’ironie est forte : dans leur mission d’être inclusifs et radicalement acceptants, certains créateurs de médias ont simplement remplacé un extrême par un autre. Ils ont substitué la tyrannie du standard de maigreur impossible par l’absurdité du standard de santé impossible à tout poids. Ces deux narratifs sont profondément irréalistes, finalement déroutants et nuisibles pour les femmes et les hommes qui tentent de naviguer vers un bien-être authentique et durable.

La tendance de l’absurdité corporelle rend un mauvais service aux femmes et aux hommes qu’elle cherche à réconforter. Elle remplace le travail complexe et exigeant d’un véritable soin de soi par un titre simple et sensationnaliste. La véritable perspicacité réside dans le rejet des deux extrêmes — la restriction cruelle et l’indulgence dangereuse — et dans la recherche d’un chemin vers la santé et l’acceptation qui soit centré, honnête et réellement durable.

 


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Avertissement : Les articles et informations fournis par le Vagina Institute sont uniquement destinés à des fins d'information et d'éducation. Ce contenu n'est pas destiné à se substituer à un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement. Demandez toujours l'avis de votre médecin ou d'un autre professionnel de santé qualifié pour toute question que vous pourriez avoir concernant un problème médical.


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